Pourquoi le travail du care est-il particulièrement fertile pour les questions morales ? Qu’est-ce que la psychologie sociale peut apporter à la réflexion en éthique ? En quoi la philosophie morale peut-elle renouveler l’écoute des psychologues ? Ceux-ci peuvent-ils transformer leur façon de comprendre les préoccupations du monde ordinaire ? Comment les discours savants peuvent-ils ne pas étouffer la voix différente en éthique ? À partir d’enquêtes réalisées sur le terrain de la recherche en nanomédecine, sur celui du soin gériatrique, ou de l’expérience de femmes confrontées à la violence, ce livre propose une lecture de « ce qui compte » pour les personnes qui sont engagées dans une relation d’attention à autrui. Les conditions de l’identification à l’autre, ou au contraire de l’impossibilité de s’imaginer à sa place, sont un fil rouge dans une réflexion portant tour à tour sur l’angoisse morale, le racisme et le mépris social, le rapport entre souci de soi et souci des autres.
C. Szyba, D. Grandemanche, and G. Gérold. De Boeck Estem, Paris, (2010)La couv. porte en plus : äuxiliaires de vie;Aides-soignantes;Aides-ménagères;Gardes à domicile;Aides médico-psychologiques.
J. Longneaux. (2005)(approche philosophique)
Notes bibliographiques
- J.-Y. Prochazka, Agir face à la violence, Hachette, Education, Paris, 1996.
- J. Nizet et J.-P. Hierneux, Violence et ennui, PUF, Paris, 1984 (surtout la seconde partie).
- D. Drory, Cris et châtiments, Du bon usage de l’agressivité, De Boeck et Belin, Bruxelles, 1997.
- R. Jaccard, L’exil intérieur, PUF, Paris, 1975.
- P. Baudry, Une sociologie du tragique, Violence au quotidien, Cerf/Cujas, Paris, 1986.
- R. Girard, Violence et Sacré, Grasset, Paris, 1972 et Le Bouc émissaire, Grasset, Paris, 1982.
- R. Dodoun, La violence, Essai sur l’ " homo violens ", Hatier, Paris, 1993..